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Vauban, l’un des morvandiaux les plus célèbres, utilisait le terme de bossilé en vieux Français. Ce qualificatif va bien à ce grand circuit partant de Moux-en-Morvan : 19km et 500 de D+ ! On reste sur de l’accessible en terme de dénivelé et surtout un circuit qui n’est pas très technique. Les 3 séries de bosses sont entrecoupées de parties plus planes permettant la récupération ou au contraire l’accélération selon la volonté de chacun.
Descriptif techniqueVauban, l’un des morvandiaux les plus célèbres, utilisait le terme de bossilé en vieux Français. Ce qualificatif va bien à ce grand circuit partant de Moux-en-Morvan : 19km et 500 de D+ ! On reste sur de l’accessible en terme de dénivelé et surtout un circuit qui n’est pas très technique. Les 3 séries de bosses sont entrecoupées de parties plus planes permettant la récupération ou au contraire l’accélération selon la volonté de chacun.
Le départ doit se faire en douceur sur une petite route avant d’enchaîner sur un sentier qui grimpe sur le sommet d’une première colline qui fait arriver en plein coeur des cultures de sapins de Noël. Depuis des décennies, le Morvan est effectivement la plus grande zone de production de sapins de Noël de France et la commune de Moux est un des coeurs de la zone de production des épiceas et sapins de nordmann.
Au hameau de Guise après avoir bifurqué sur la gauche (km 3.5), vous allez entrer dans une zone un peu « mouvementée » avec une belle descente dans d’anciens pâturages aujourd’hui reconquis par la forêt, traverser une belle rivière à truites, demeurée sauvage….puis regrimper fort avant de rebasculer sur un autre versant de colline puis une belle et longue montée. Au km 6, vous aurez dépassé la première zone de terrain bosselé morvandiau. Vous avez alors 2km et demi soit pour accélérer, fractionner soit pour récupérer : le terrain ici est plat et dans le Morvan cela mérite d’être souligné. L’autre particularité de ce lieu est d’être en ligne sommitale d’une longue et linéaire colline qui vous permet sur la droite d’apercevoir le hameau isolé de Chaumien et à gauche le village de Ménessaire. La particularité de ce village est que c’est une anomalie administrative unique en France car c’est une commune d’un autre département (une enclave). Ça ne se voit pas certes….contrairement au château joliment restauré avec son très beau corps de logis et ses tours flanquées d’une couverture en tuiles bourguignonnes vernissées typiques de Bourgogne.
La montée se fait d’abord doucement puis s’affirme clairement la difficulté étant accentuée par le ruisseau qui dévale le chemin emmenant avec lui beaucoup de pierres granitiques. Au km 10 vous êtes sur l’ancestrale voie antique qui allait de Bibracte à Alésia. Des panneaux explicatifs le long de cet axe vous permettront de comprendre les déformations locales du terrain. …mais globalement comme toutes les voies antiques, c’est désormais plutôt « roulant » jusqu’au-dessus du village de Chaumien. Une coupe forestière a permis de dégager grandement la vue et ainsi de voir au-delà des collines morvandelles vers les terres lointaines de l’Auxois.
La dernière difficulté consiste à passer le mont Moux dans une zone résineuse dense. La descente de 2 km vers le retour est peu technique mais peu faire mal aux cuisses échauffées. Les points de vue sont multiples. L’arène granitique locale rend la descente particulière avec sa couleur rouge –ocre et sa texture sableuse.
Pour les costauds qui le souhaitent, il est possible de se refaire la montée du Mont Moux de l’étang à l’entrée du village jusqu’au sommet (belle montée par palier de 200 mètres de D+).